Paris Olympia 2022

Dans le cadre de leur tournée de leur 50ème anniversaire, le groupe n'a pas écarté la France pour nous offrir ce concert exceptionnel en deux parties. L'une acoustique et l'autre électrique avec une setlist d'enfer.                                             Plus bas vous trouverez des photos, des vidéos et bien d'autres choses, vous pourrez même laisser un commentaire si vous le souhaitez

L'affiche

La setlist

Set 1: Acoustique:

Circus

Tales

Free Me

Come Away Melinda

Confession

Rain

The Wizard

Paradise / Circle of Hands

Lady in Black

 

Set 2: Électrique:

Dreams of Yesteryear (slide show)

Against the Odds

The Hanging Tree

Traveller in Time

Between Two Worlds

Stealin'

Too Scared to Run

Rainbow Demon

What Kind of God

Sunrise

Sweet Lorraine

Free 'n' Easy

July Morning

 

Rappels:

Gypsy

Easy Livin'

Land of Hope and Glory

 


Photos ...

de Gypsy Queen (Heep made in France)

de Frédéric André Lenel (Heep made in France)


Médias


Vidéos


D'autres vidéos seront mises en ligne prochainement

Témoignages

Si vous étiez à ce concert  je vous invite à donner ici même vos impressions. Chris

Commentaires: 6
  • #6

    ruaux (lundi, 21 août 2023 09:41)

    un vrai régal un des plus beaux concert de Uriah heep

  • #5

    ruaux (vendredi, 02 juin 2023 10:00)

    concert magnifique

  • #4

    Gypsy Queen (samedi, 05 novembre 2022 09:53)

    Je ne peux que vous rejoindre sur le fait que c'était un sacré concert !
    Nous étions très bien placés avec Fred, c'était très agréable pour moi de les revoir à nouveau (la dernière fois cela remonte à leur passage à Guitare en Scène il y a quelques années déjà).
    Mick Box faisait souvent des petites interventions entre les musiques pour raconter des anecdotes, et quelle ne fut pas ma surprise quand Bernie a dit, au cours de la partie électrique, qu'il allait chanter un titre d'un album "that the young girl wears on her t-shirt" en me pointant du doigt !!
    En effet, un maillot rouge vif Abominog ne peut pas passer inaperçu dans une salle sombre Olympia 2022 - Page 2 1f605

    En tout cas, je suis repartie enchantée de cette salle où je mettais les pieds pour la première fois - repartie avec un t-shirt anniversaire du groupe, les oreilles vibrant encore de toutes ces belles mélodies et des beaux souvenirs dans la tête.

    Il me tarde de les voir à nouveau et d'entendre leur nouvel album !

  • #3

    RainbowDemon (samedi, 05 novembre 2022 09:52)

    Aaaah ! Quelle belle soirée nous avons vécu !

    Je pensais voir l'Olympia moins garni que ça et j'ai été plutôt agréablement surpris : même si la salle n'était pas complète, il y a eu pas mal de monde et beaucoup de jeunes présents donc une belle ambiance avec plusieurs générations au rendez-vous ! Soyons réalistes : le Heep n'a jamais eu la même notoriété qu'un Deep Purple, Lez Zeppelin ou Black Sabbath et particulièrement en France qui est sans doute l'un des pays qui fut le plus hermétique aux mélodies heepiennes. Donc les voir presque remplir l'Olympia avec plusieurs générations représentées c'est un beau tour de force qu'on doit sans doute à la ténacité formidable d'un Mick Box qui a permis de continuer à faire vivre ce groupe marqué par les disparitions, les départs et une carrière en dent de scie. J'ai même l'impression qu'il ya avait plus de monde que pour le double concert avec Blue Oyster Cult en 2009 (13 ans déjà !). Je me souviens que les gens étaient surtout venus pour voir le BOC donc entretemps Uriah Heep a gagné pas mal de fans en France et j'en suis heureux !

    Le groupe a commencé tranquillement avec un petit set acoustique assez inspiré de leur prestation sur Acoustically Driven de 2000 : on y retrouve le même medley The Wizard/Paradise/Circle of hands accompagné de quelques surprises comme le si rare "Come away Melinda" et l'introuvable "Confession", jamais joué en live ! Un bien beau cadeau pour les fans. "Circus" était également une autre rareté bienvenue. J'aurais aimé quelques invités sur cette tournée, notamment la flûte de Ian Anderson qui n'aurait pas dépareillée sur les titres acoustiques, voire même un petit orchestre comme sur le Acoustically Driven pour colorer les titres mais bon, ne boudons pas notre plaisir de les revoir en forme.
    La partie électrique était un pur moment de bonheur, le son de l'Olympia était parfait et l'orgue de Phil Lanzon rugissait de plaisir ! Là aussi des raretés : "Sweet Lorraine" qui prend vraiment une autre dimension en live (j'aime moins la version studio un peu trop pépère) ou le grandiose "What Kind of God", "the Hanging Tree" qu'il fallait jouer, ne serait-ce qu'en hommage au regretté John Lawton, "Between two Worlds" (que j'entendais enfin en live !) et le superbe Free'n'easy" qui faisait un retour tonitruant dans la setlist.
    Pour finir, les indispensables "Gypsy" et Easy Livin" bien sûr. Seul grand absent : "Look at Yourself", écarté pour laisser la place aux quelques raretés.
    Bernie Shaw était en grande forme : quelle voix ! Un petit oubli de paroles sur "Gypsy" mais rien de grave !
    Bravo à Frédéric André Lenel pour avoir récupérer la serviette pleine de sueur de Russell Gilbrook^^ ! J'ai essayé d'atteindre la scène pour avoir un pick de Mick Box mais c'était trop tard bouaaa...Par contre, je repars avec une photo de David Pujadas.
    Pas tout à fait ce à quoi je m'attendais comme trophée mais je prends ce qui passe ahah (en plus, c'est un gars très sympa et ouvert et c'était bien marrant de le voir s'éclater sur "Lady in Black")

    A noter, le petit hommage très sympa rendu par une tripotée de grands noms de la musique au début du concert : Steve Lukather, Brian May, Midge Ure, Paul Stanley, Rob Halford, Ian Anderson et j'en passe...un beau moment mais j'aurais préféré les voir accompagner Uriah Heep dans la sarabande endiablée d'un live !
    Très heureux donc de cette soirée et j'espère les revoir l'année prochaine avec le nouvel album !

  • #2

    Frédéric André Lenel (samedi, 05 novembre 2022 09:47)

    Bon, je me lance pour donner un avis sur le concert et sur les à-côtés.

    Malgré un bel abattage de publicité dans le métro parisien, sur les réseaux sociaux et sur les sites des magazines rock, l'Olympia n'affichait pas complet, loin de là. Combien étions-nous ? A moins de le demander aux responsables de l'Olympia eux-mêmes, je ne peux ici que donner une impression visuelle du parterre et une fourchette : entre 700 et 1000 personnes peut-être ?

    Par contre, quel public de fans ! Ceux de la première heure côtoyaient les jeunes et certains rivalisaient avec leur maillot "collector". Abominog, Demons and Wizards, Living the Dream, Wake the Sleeper, Return to Fantasy, maillots achetés à la boutique pour les 50 ans etc .... Perso, j'avais le choix : Look at Yourself, tournée 2013, Uh au Raismes Fest, Uh à Tillloloy ... Finalement, j'ai opté pour le maillot de la tournée Allemande du Heep lors de la sortie d'Into The Wild.

    Après de nombreux hommages rendus par des ténors du rock mondial (je ne vais pas les citer tous mais il y avait du beau linge !), place à la première partie d'environ 40 minutes.

    Le set acoustique ou pseudo-acoustique m'a bien plu. Mon ami, le Viking, présent à Bruxelles, deux jours avant, n'a pas voulu vendre la mèche car mon épouse est une grande fan de Tales, Paradise, The Spell, Circle of Hands entre autres. Et, elle fut servie en émotion.

    Chaque morceau était expliqué par Mick et c'était vraiment intimiste.
    La voix de Bernie était excellente et je me suis dit que c'était une grande prouesse de revenir à ce niveau après son opération.
    Confession et Rain uniquement avec Phil m'ont remué. J'ai bien aimé aussi Free Me car je pensais que le clin d'oeil à John Lawton était nécessaire. Mais cela cachait une suite électrique d'enfer.

    A la pause de vingt minutes, je suis retourné comme beaucoup d'autres à la boutique où se vendaient des maillots taillés pour les Etats-Unis donc "super size". Perso, je ne trouve pas top celui de la tournée. Alors j'en ai pris deux autres. Il y avait aussi un petit coin musée mais selon le Viking, qui en dira certainement plus dans sa chronique, n'avait rien à voir avec les 15 mêtres linéaires du musée heepien proposé à Bruxelles.

    De retour au parterre, je croise le journaliste de LCI, David Pujadas. Sur scène, un rideau est tiré et une lumière jaune tamise l'ensemble. Soudain, il tombe et le groupe réapparait dans un très joli décor version "Birthday Celebration".

    Against the Odds pour commencer et ça cogne sévère. Les grandes manœuvres commencent.
    Russell est très fort, très vif et puissant.
    Mick a délaissé sa guitare blanche utilisée à La Cigale pour la noire, celle qui lui va le mieux à mon avis. A 75 ans, ce mec est une légende, un véritable showman. Je l'adore, tout simplement et tant pis pour les grincheux !

    J'étais venu en me disant qu'il serait sympa de la part du groupe de ne pas jouer certains classiques mais de piocher dans leur immense discographie pour émouvoir une bonne partie de l'assistance. Alors, en jouant Traveller in Time, Between Two Words, Too Scared To Run (j'ai eu à ce moment une double émotion car je me suis revu, à l'âge de 15 ans, acheter le LP chez mon disquaire et j'ai pensé à Chris Firefly qui ne pouvait pas être parmi nous alors qu'il anime ce site merveilleux), Rainbow Demon, Sweet Lorraine, (ah, purée s'ils avaient offert Pilgrim ou I'll Keep On Trying, mes yeux se seraient emplis de larmes).

    Et boom ! Free'n'easy avec le riff d'enfer et la belle partie entre Mick et Phil.

    Et enfin, What Kind Of God, une merveille d'écriture, une belle histoire et un beau message, chanté par l'admirable Bernie et que dire du bouquet final magistral ? : entrée tonitruante de Dave à la basse, Russell le magnifique qui en rajoute une louche, Mick qui installe un son impeccable et Phil qui couronne le tout d'un orgue puissant.

    Le reste, July Morning, Gypsy, Easy Livin' se savoure avec délice. Le public est comblé après 1h40 d'un show enlevé, superbement maitrisé par la voix impressionnante de Bernie.
    Je me rapproche de la scène alors que Mick distribue ses guitar picks. Arrivé à un mètre de Russel, je lui dit merci pour ce concert et il me file sa serviette de bain. Plutôt cool et pas banal comme souvenir.

    Le groupe annoncé que le prochain album serait bientôt dans les bacs et qu'il devrait repasser le défendre l'année prochaine en France. J'en salive d'avance.

  • #1

    Paul Baquiast (samedi, 05 novembre 2022 09:16)

    Uriah Heep fête ses 50 ans à l'olympia : le tres bel anniversaire des magiciens.

    J'ai vu 4 fois Uriah Heep en concert ; Londres en 2004, Olympia Paris en 2009, Londres en 2018 et Olympia Paris ce 16 octobre 2022. Ce dernier concert a pour moi été le meilleur des 4.

    Il faut dire que c'était celui de la tournée de célébration du 50e anniversaire du groupe (en fait 52, mais deux de retard à cause de la Covid).

    Le groupe a fait les choses en grand. Un petit espace musée dans le hall de l'Olympia, avec évocation des grands moments de ce demi siècle d'existence. Des témoignages vidéo de sympathie de tout ce que le Hard Rock compte de grand noms, des extraits de concerts ou de backstage avec tous ceux qui sont passé dans le groupe, a commencer par les grands disparus, David Byron, Gary Thain, John Wetton, Trevor Bolder, Lee Kerslake, John Lawton, Ken Hensley.

    Et surtout, près de 2 h 30 de concert en 2 parties. La première acoustique, la deuxième électrique. Uriah Heep a renoué ici avec la belle formule qui il y a 20 ans avait donné les magnifiques Acoustically driven et Electrically driven.

    Le contraste entre les deux parties a bien mis en valeur la diversité des qualités musicales des membres du groupe, capables de la plus grande subtilité comme de l'énergie la plus déchaînée, a l'image du batteur Russel Gilbrook.

    Point commun entre les deux parties, cependant : cette capacité unique du groupe a entrer en phase avec le public, a le faire se lever, danser, chanter, taper dans les main, le tout dans une immense bonne humeur. Bernie Shaw est, de ce point de vue, un front man extraordinaire. Mike Box, seul survivant du band d'origine, toujours souriant et visiblement heureux d'être sur scène, était M. Fil rouge de la soirée, présentant la plupart des morceaux et racontant des anecdotes.

    L'ensemble du vaste répertoire du groupe a été passé en revue. Les ballades en première partie (Free me, Lady in black...), les morceaux hard en deuxième partie (Again the Odds, Stealin, Easy Living, July Morning Gypsy...)

    Deuxième partie qui fut un incroyable déferlement d'énergie, d'une intensité inouïe. Mik Box, croisant le fer avec le bassiste Dave Rimmer semblait avoir retrouvé ses 20 ans, avec des solos de whawha incroyables dont lui seul a le secret et ses fameuses arabesques de la main droite au dessus des cordes tandis que la main gauche remonte le manche. Quant à Phil Lanzon, dominant de sa haute taille l'arrière de la scène, à la manière d'un magicien, il a envouté chaque morceau des nappes électriques et suaves de son clavier.

    Au final un moment magique, hors du temps. La salle malheureusement, n'était pas pleine. Mais on sait que la France est un peu une terre de mission pour Uriah Heep, qui était seul pour remplir la salle sans autre groupe a l'affiche (en 2009 ils avaient rempli l'Olympia en partageant la scène avec Blue Oyster Cult). Le public, lui composé de fans anciens mais aussi de nouveaux de 20 à 30 ans, était à fond et complètement transcendé par ce très beau concert qui fera date